Jeûne intermittent (3)
Voilà mon 3ème (et dernier ?) article sur le sujet, après vous avoir expliqué pourquoi j’ai adopté ce « régime », et le comment, je vous fait part ici de quelques idées supplémentaires sur le sujet. Je fais en sorte un point après plus d’un an et demi de cette pratique.
Alors oui, je rectifie rapidement ce que j’ai écris dans l’intro. Pour moi, ça n’est pas un régime. Il ne s’agit pas de se restreindre, mais de manger sur des horaires différents. D’ailleurs, avec le temps, je me rends compte que je me fais pas mal de petits plaisirs au niveau de la nourriture, en particulier le matin : je mange parfois 1-2 tartine de plus, j’ajoute régulièrement un yaourt (nature, et pas trop sucré…) aussi. De temps en temps, quelques carrés de chocolat. Ce n’est clairement pas ce que permet un « régime classique », pour lesquels les gens ont l’air tellement malheureux !
Bon… des fois je me fais trop plaisir, et la perte de poids s’arrête, voir je reprends un petit peu. Mais en mangeant ça, avant j’aurai pris des kilos et des kilos. Là je vous parle de reprendre 1 ou 2 kilos. Et puis, la dépense calorique de mon corps a forcément réduit, puisque j’ai perdu 30 kilos au total, soit près d’1/3 de ma masse ! C’est donc un peu normal que la courbe de poids commence à s’aplanir. Je suis revenu dans la « zone normale » de l’IMC.
J’insiste aussi sur le côté habitude. Au départ, je continuais à manger le soir pendant le week-end. Et en fait, j’ai de moins en mois supporté ces repas (ballonnements, pas vraiment faim), alors j’ai supprimé le samedi. Il me restait le dimanche, surtout pour le yaourt et le fromage que je mangeais. Alors j’ai choisi de manger ces aliments qui me faisaient plaisir le dimanche midi, et de supprimer le repas du soir. Maintenant, je ne mange plus un seul soir, et ça ne me manque pas du tout, au contraire !
Et puis comme je vous l’ai dit, cela fait plus d’un an et demi que je pratique le jeûne intermittent, et sans intention de l’arrêter. C’est vraiment une habitude de vie, plus qu’un régime dans le sens où on l’entend habituellement.
Autre élément intéressant : la liberté que cela procure. Vous n’avez pas le temps de manger ? Pas grave, quand vous avez compris qu’on peut sauter autant de repas que l’on veut sans problème. Typiquement, avec cette histoire de covid, je suis obligé de travailler du matin. Cela me fait rentrer chez moi vers 14h30. Un peu tard pour manger. J’ai laissé tomber. Je mange les jours où je suis à la maison. Comme je n’ai pas envie de manger le soir, cela fait un jeûne de 24h sans aucune difficulté. Cela me permet de me faire plaisir au petit-déjeûner le matin (cf plus haut). Par contre, à ne pas faire en permanence, sinon il faut trouver une solution pour avoir suffisamment de protéines. Il ne faut pas faire n’importe quoi non plus.
Dernière chose, ma santé s’est nettement améliorée. En 2018, j’ai eu 3 crises de sigmoïdite (inflammation du colon), des douleurs au dos, un eczéma difficile à réguler, et j’étais 1 à 2 fois par trimestre chez le médecin pour une bronchite qui ne passait pas (et donc pour antiobio + cortisone). Depuis que je jeûne, plus rien de tout ça. Mon eczéma a fortement réduit, plus rien au niveau du colon, 1 an et demi sans antibiotique 😀 Et ce n’est pas de la magie, ou un effet psychologique. Il commence à y avoir des publications sur le jeûne, qui expliquent ses bienfaits. Ca fera peut-être un article, ça, tiens !
Voilà. La fois prochaine, je vous parlerai peut-être du jeûne long, puisque j’ai craqué pour ça aussi, et que je commence à avoir une certaine expérience.
J’espère que ces infos vous sont utiles. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire si c’est le cas, ou si vous avez des questions. @+ !
Michaël